Nous connaissons tous ce moment. La page reste blanche. Les idées, hier si claires, s’échappent. Le fameux [syndrome page blanche] n’est pas un mythe. C’est une réalité pour beaucoup d’entre nous qui tentons de créer avec les mots. Une épreuve intime, souvent mal comprise.
Pression. Le doute paralyse nos mots
On veut bien faire. Trop bien, peut-être. La peur du jugement, le poids des attentes. Cette pression interne ou externe finit par nous inhiber. Le doute s’installe. Chaque phrase semble vaine. Ce [blocage écrivain] nous fige. L’élan créatif est freiné, parfois stoppé net.
L'étincelle créative vacille parfois
L’écriture demande discipline. Mais la routine, si elle n’est pas nourrie, peut user. L’esprit s’épuise. Les mêmes murs, les mêmes habitudes. On a l’impression de tourner en rond. Cette [perte inspiration créative] vient souvent d’un manque de renouvellement, d’un repos nécessaire pour l’âme.
Chiffre Parlant
Des enquêtes informelles menées dans des ateliers d’écriture suggèrent que près de 9 écrivains sur 10 appréhendent ou ont déjà vécu intensément le [syndrome page blanche] au cours de leur parcours.
Isolement. Seuls face à la page blanche
Écrire est un acte solitaire. Ce face-à-face avec soi-même peut devenir pesant. On se sent déconnecté. Du monde, de son histoire, de ses personnages. Ce sentiment d’isolement creuse le vide. La perte inspiration créative se nourrit de ce silence, de cette distance.